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Riba en Islam : Définition, Interdiction et Fondements

Le riba, dans la finance islamique, désigne tout gain ou surplus perçu sur un prêt d’argent simplement par le passage du temps, sans qu’il y ait de contrepartie réelle ou de prise de risque associée. Il s’agit donc de l’intérêt, sous toutes ses formes, que ce soit dans un prêt entre particuliers ou dans le cadre bancaire. Cette pratique est strictement interdite en islam, considérée comme un péché majeur et condamnée unanimement par le Coran, la Sunna et le consensus des savants musulmans.

Le fondement de cette interdiction repose sur des principes d’équité et de justice économique. Le riba est vu comme une forme d’exploitation : le prêteur s’enrichit sans effort ni risque, tandis que l’emprunteur supporte seul la charge du remboursement majoré, ce qui crée une inégalité et une injustice économique. Le Coran (versets 2:278-279) met en garde contre cette pratique et appelle les croyants à s’en détourner.

Deux formes principales de riba sont identifiées :

  • Riba al-fadl : surplus lors de l’échange de biens de même nature (ex. : or contre or, blé contre blé).
  • Riba al-nasi’ah : surplus exigé en contrepartie d’un délai de paiement, typiquement l’intérêt sur un prêt.

Riba en Islam : Définition, Interdiction et Fondements

Solutions de Financement Sans Intérêts en France

Face à l’interdiction du riba, de nombreux musulmans en France recherchent des alternatives conformes à l’éthique islamique. Plusieurs solutions existent aujourd’hui, certaines issues de la finance islamique, d’autres proposées par l’État français.

1. Prêt à Taux Zéro (PTZ)

Le Prêt à Taux Zéro (PTZ) est une solution de financement immobilier sans intérêts, soutenue par l’État. Il permet aux primo-accédants de financer une partie de l’achat de leur résidence principale sans payer d’intérêts. En 2025, le PTZ a été élargi à tout le territoire français et inclut désormais les maisons individuelles, ce qui facilite l’accès à la propriété pour un plus grand nombre de ménages. Ce dispositif peut être cumulé avec d’autres aides comme MaPrimeRénov’ pour la rénovation énergétique.

2. Financement Participatif (Mourabaha, Ijara, Moudaraba)

Plusieurs établissements spécialisés proposent des solutions de financement islamique :

  • Mourabaha : la banque achète le bien et le revend à l’acheteur avec une marge connue à l’avance, sans intérêts. L’acheteur rembourse par mensualités la somme totale (prix d’achat + marge).
  • Ijara : équivalent à la location-vente. L’établissement achète le bien et le loue à l’acquéreur, qui en devient propriétaire à la fin du contrat.
  • Moudaraba et Moucharaka : partenariats où la banque et le client investissent ensemble dans un projet, partagent les profits et les pertes selon des modalités définies à l’avance.

Des acteurs comme 570easi, Mizen, ou encore des plateformes de crowdfunding islamique proposent ces solutions en France, répondant à une demande croissante de la communauté musulmane.

Solutions de Financement Sans Intérêts en France

Exemples Concrets

Voici quelques exemples concrets de l’application des solutions de financement sans intérêts :

Achat immobilier

Un couple musulman souhaitant acheter une maison en Île-de-France a pu financer son acquisition via une Mourabaha proposée par un établissement spécialisé, évitant ainsi tout paiement d’intérêts.

Entrepreneuriat

Un entrepreneur a lancé son activité grâce à un financement participatif (Moudaraba) via une plateforme islamique, partageant les profits avec les investisseurs sans verser d’intérêts.

Accession à la propriété

Une famille a bénéficié du PTZ pour acheter sa première résidence principale dans une commune rurale, profitant de l’extension du dispositif à tout le territoire en 2025.

Dernières Tendances et Développements

L’offre de produits financiers islamiques s’élargit en France, avec l’arrivée de néobanques et de fintechs spécialisées. Les autorités publiques reconnaissent de plus en plus la nécessité d’adapter les dispositifs existants (comme le PTZ) pour répondre à la diversité des besoins, y compris ceux des musulmans pratiquants. La digitalisation facilite l’accès à l’information et aux produits conformes à la charia, rendant la finance islamique plus accessible et transparente.

Points Clés à Retenir

Le riba est strictement interdit en islam car il représente une injustice économique et une exploitation du besoin d’autrui. Des solutions de financement sans intérêts existent en France, notamment le PTZ et les produits de finance islamique (Mourabaha, Ijara, Moudaraba). Le marché français de la finance islamique est en pleine croissance, porté par une demande forte et des innovations constantes. Les alternatives sans intérêts permettent aux musulmans de concilier foi et projets de vie, tout en respectant les principes d’équité et de justice contractuelle.

Riba en Islam : Définition, Interdiction et Fondements

Le concept de riba est central dans la finance islamique. Il désigne tout gain ou surplus perçu sur un prêt d’argent simplement par le passage du temps, sans qu’il y ait de contrepartie réelle ou de prise de risque associée. En d’autres termes, il s’agit de l’intérêt, sous toutes ses formes, que ce soit dans un prêt entre particuliers ou dans le cadre bancaire. Cette pratique est strictement interdite en islam, considérée comme un péché majeur et condamnée unanimement par le Coran, la Sunna et le consensus des savants musulmans.

Les Fondements de l’Interdiction du Riba

Le fondement de cette interdiction repose sur des principes d’équité et de justice économique. Le riba est vu comme une forme d’exploitation : le prêteur s’enrichit sans effort ni risque, tandis que l’emprunteur supporte seul la charge du remboursement majoré, ce qui crée une inégalité et une injustice économique. Le Coran (versets 2:278-279) met en garde contre cette pratique et appelle les croyants à s’en détourner.

Deux formes principales de riba sont identifiées :

  • Riba al-fadl : surplus lors de l’échange de biens de même nature (ex. : or contre or, blé contre blé).
  • Riba al-nasi’ah : surplus exigé en contrepartie d’un délai de paiement, typiquement l’intérêt sur un prêt.

Riba en Islam : Définition, Interdiction et Fondements

Solutions de Financement Sans Intérêts en France

Face à l’interdiction du riba, de nombreux musulmans en France recherchent des alternatives conformes à l’éthique islamique. Plusieurs solutions existent aujourd’hui, certaines issues de la finance islamique, d’autres proposées par l’État français.

Prêt à Taux Zéro (PTZ)

Le Prêt à Taux Zéro (PTZ) est une solution de financement immobilier sans intérêts, soutenue par l’État. Il permet aux primo-accédants de financer une partie de l’achat de leur résidence principale sans payer d’intérêts. En 2025, le PTZ a été élargi à tout le territoire français et inclut désormais les maisons individuelles, ce qui facilite l’accès à la propriété pour un plus grand nombre de ménages. Ce dispositif peut être cumulé avec d’autres aides comme MaPrimeRénov’ pour la rénovation énergétique.

Financement Participatif (Mourabaha, Ijara, Moudaraba)

Plusieurs établissements spécialisés proposent des solutions de financement islamique :

  • Mourabaha : la banque achète le bien et le revend à l’acheteur avec une marge connue à l’avance, sans intérêts. L’acheteur rembourse par mensualités la somme totale (prix d’achat + marge).
  • Ijara : équivalent à la location-vente. L’établissement achète le bien et le loue à l’acquéreur, qui en devient propriétaire à la fin du contrat.
  • Moudaraba et Moucharaka : partenariats où la banque et le client investissent ensemble dans un projet, partagent les profits et les pertes selon des modalités définies à l’avance.

Solutions de Financement Sans Intérêts en France

Exemples Concrets

Voici quelques exemples concrets de l’application des solutions de financement sans intérêts :

Achat immobilier

Un couple musulman souhaitant acheter une maison en Île-de-France a pu financer son acquisition via une Mourabaha proposée par un établissement spécialisé, évitant ainsi tout paiement d’intérêts.

Entrepreneuriat

Un entrepreneur a lancé son activité grâce à un financement participatif (Moudaraba) via une plateforme islamique, partageant les profits avec les investisseurs sans verser d’intérêts.

Accession à la propriété

Une famille a bénéficié du PTZ pour acheter sa première résidence principale dans une commune rurale, profitant de l’extension du dispositif à tout le territoire en 2025.

Dernières Tendances et Développements

L’offre de produits financiers islamiques s’élargit en France, avec l’arrivée de néobanques et de fintechs spécialisées. Les autorités publiques reconnaissent de plus en plus la nécessité d’adapter les dispositifs existants (comme le PTZ) pour répondre à la diversité des besoins, y compris ceux des musulmans pratiquants. La digitalisation facilite l’accès à l’information et aux produits conformes à la charia, rendant la finance islamique plus accessible et transparente.

Points Clés à Retenir

Le riba est strictement interdit en islam car il représente une injustice économique et une exploitation du besoin d’autrui. Des solutions de financement sans intérêts existent en France, notamment le PTZ et les produits de finance islamique (Mourabaha, Ijara, Moudaraba). Le marché français de la finance islamique est en pleine croissance, porté par une demande forte et des innovations constantes. Les alternatives sans intérêts permettent aux musulmans de concilier foi et projets de vie, tout en respectant les principes d’équité et de justice contractuelle.

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